Le local du club s’appellera Caïssa

Pas facile de trouver un nom pour le nouveau local rénové pour le club par la mairie de Domloup... La tradition est plutôt à Domloup d’adopter le nom de personnalités en rapport avec l’activité pratiquée, mais nous n’avons pas trouvé de joueur à la fois connu du grand public et suffisamment représentatif des valeurs du club. Alors pourquoi ne pas penser à une joueuse, le club étant particulièrement bien représenté par ses jeunes joueuses ? Là encore nous n’avons pas trouvé.

Le choix s’est finalement porté sur une divinité, et c’est l’occasion de vous présenter Caïssa (source Wikipedia).

Le mythe de Caïssa n’existe pas dans l’époque antique, il provient d’un poème nommé Caissa écrit en hexamètres latins par William Jones en 1763[1]. Jones a également publié une version anglaise du poème.

Dans ce poème, Caïssa repousse d’abord les avances du dieu de la guerre, Mars. Blessé par ce rejet, Mars cherche l’aide du dieu des sports, Euphron, frère de Vénus, qui crée le jeu d’échecs comme cadeau pour que Mars gagne le cœur de Caïssa.

Il est fréquemment fait allusion à Caïssa dans les commentaires sur le jeu d’échecs. Garry Kasparov utilise la référence de temps à autre dans My Great Predecessors. La déesse est employée en référence à la chance (Caïssa était avec moi), en particulier dans des situations peu claires, par exemple suite à des sacrifices. Le concept de Caïssa a aussi été utilisé par ceux qui ont cherché des preuves de la présence du féminin sacré aux échecs.

Le premier ordinateur russe qui a remporté le championnat du monde d’échecs des ordinateurs en 1974 s’appelait Kaissa, de nombreux clubs d’échecs (notamment le cercle Caïssa, ancien nom du NAO Chess Club parisien), et maisons d’éditions consacrées aux échecs portent également ce nom.