Nationale 2 Adultes : Domloup 2-3 Echiquier de l'Erdre

Deuxième ronde d'interclubs pour l'équipe fanion du club avec la réception de l'Echiquier de l'Erdre, qui a évolué en Top16 il y a deux saisons de cela. Même si cette équipe a connu quelques départs depuis, cela reste un bel effectif et les points vont être compliqués à aller chercher dans un match qui s'annonce extrêmement tendu :

 

Deux heures de jeu :

  • Corentin, encore une fois face à un Maître International, a du mal à déployer son jeu.
  • Briac n'est pas inquiété dans une position bien égale.
  • Chaos : Ensemble de choses sens dessus dessous et donnant l'image de la destruction, de la ruine, du désordre. Exemple : partie de Victor.
  • Léo et Sullian ont des positions déséquilibrées où personne ne semble prendre un réel avantage.
  • Guillaume revêt sa plus belle combinaison d'éboueur en jouant avec un pion de moins.
  • Excès de vitesse sur la RN12 avec 7 coups joués dans la partie de Mathieu mais c'est son adversaire qui risque de payer l'amende.
  • Alison, pour son grand retour dans les échecs, sert de punching-ball à son adversaire. Bienvenue à la maison !

Aucun avantage domloupéen à recenser, c'est bon, tout est normal, on peut passer à la suite.

Quelques minutes plus tard :

  • Tout d'un coup, les coups s'enchaînent chez Mathieu et c'est le premier à finir : 1-0.
  • Alison, a un Roi d'humeur printanière et s'invite à une petite balade sur l'échiquier. Après ce bel effort, il finit par se reposer définitivement : 1-1.

Après trois heures de jeu :

  • Corentin rend logiquement les armes : 1-2.

Une demi-heure plus tard :

  • Guillaume est parvenu à récupérer son pion mais au prix de grosses concessions. Son adversaire le contraint à prendre la nulle et réalise une très belle opération pour son équipe : 1-2.

Sur les autres échiquiers :

  • Briac profite d'un moment d'inadvertance de son adversaire et prend l'avantage. Cependant, le zeitnot ne facilite pas les choses et une vilaine gaffe au moment de conclure redonne espoir à son adversaire. Malgré son pion de plus, sa finale est loin d'être gagnée ; Tour-Cavalier-4 pions contre Tour-Cavalier-3 pions.
  • Victor subit le jeu de tous les côtés et applique la célèbre technique du roseau "celui qui plie mais ne rompt pas".
  • Léo doit gérer une position tactique en zeitnot. Les arnaques peuvent venir des deux côtés.
  • Sullian a une qualité de moins mais c'est encore une partie à trois résultats car il a des pions particulièrements menaçants.

Un quart d'heure plus tard :

  • Toujours empêtré dans son zeitnot, Léo rate un gain en essayant de sauver son roi et ça tire de tous les côtés. Ne voulant pas perdre, les deux joueurs s'entendent sur une bonne vieille perpétuelle, ce qui fait pas nos affaires : 1-2.

Au vu des autres échiquiers, les consignes de capitaine Guillaume sont simples : "Briac et Sullian gagnent, Victor tient".

Après quatres heures de jeu:

  • Victor a un pion de moins dans sa finale de tours et après un tricotage assez rapide, il s'incline. Dommage pour le roseau : 1-3.

Bon bah, un match nul, c'est pas si mal hein ?

Trois quarts d'heures plus tard :

  • Briac intègre le casting de "SOS Fantômes" pour de belles hallucinations sur l'échiquier. Malgré tout, il réussit à maintenir son avantage jusqu'au moment où une grosse imprécision permet au cavalier adverse de se sacrifier gaiement contre les pions : 1-3.

Reste Sullian pour l'honneur...

Après cinq heures de jeu :

  • Dans la catégorie "La finale la plus folle de l'Histoire" ... and the Oscar goes to : Sullian Seite, pour avoir gagné une finale où il avait un fou contre deux tours. Elles n'ont pas réussi à stopper un tsunami de pions liés f, g et h : 2-3.

 

Défaite sur le plus petit écart possible mais logique sur l'ensemble de la rencontre. A l'issue de la deuxième ronde, l'équipe est huitième au classement général, soit à la première place non-réléguable.