Objectif Top 12 2026

Cette nouvelle édition de la Nationale 1 Féminine n’a pas débuté sous les meilleurs auspices, puisque la veille du départ, notre magnifique logement AirBnb nous a posé un lapin. Un bon gros stress et une réservation d’appart’hôtel plus tard, nous voilà parties – presque à l’heure – pour Bordeaux, encore une fois.

Arrivées sur place, nous pûmes goûter à la spécialité de la ville : les feux rouges. Un peu plus tard, après avoir fait les courses de rigueur, c’est une deuxième spécialité qui s’imposa à nous : les parkings payants. Après un peu de marche vers la gratuité, nous voilà enfin posées dans nos pénates, prêtes à affronter la compétition avec des prépas bien de chez nous : crochet, peluches, et salade.

Nos meilleurs supporters Un futur dragon tout mignon

Au passage, nous enverrons la composition à l’arbitre, avec une question stratégique importante : peut-on changer de compo entre les rondes. L’arbitre dira non. Ça fait moins de feuilles de match à préparer.

Samedi matin, il est temps de se mettre dans le bain ! Et pour ça, quoi de mieux qu’une visite de cette magnifique ville, en commençant par le fabuleux cimetière bordant la salle de jeux (et notre hôtel), et en terminant par l’emblématique (et très nettement surcoté) miroir d’eau de la place principale. Heureusement, on a pu admirer un gros bateau à la place.

Des gens riches sont enterrés ici  Des pavés mouillés. Franchement surcôté

Après un bon repas, retour à nos meilleures prépas pour la partie de l’après-midi. Arrivées sur place avec plus de deux minutes d’avance, nous découvrons que nous jouons contre l’échiquier Tourangeau, dont le premier échiquier culmine à 1752 Elo. Et nous entamons donc la compétition avec un magnifique 4-0, objectif Top 12 2026 !

Au passage, l’arbitre nous délivre discrètement un petit papier disant qu'en fait oups, il s’est trompé, on peut changer la compo à chaque ronde. Ça fait plus de feuilles de match à préparer. Après mûre réflexion (sisi) nous décidons de conserver la composition actuelle (on ne change pas une équipe qui gagne !) pour les deux dernières rondes.

Après la ronde, une fois n’est pas coutume, nous nous joindrons au traditionnel repas commun, pour la simple et bonne raison qu’il est constitué de pizzas. Nous terminerons la soirée en rentrant à pied sous un temps typiquement Breton – comme quoi c’était vraiment pas la peine de venir jusque-là.

Une bonne douche plus tard, relancement des prépas, autour d’une tisane très soigneusement sélectionnée dans l’espoir d’avoir du goût, et qui fera envie même à Brebis. Beaucoup plus en tout cas que le petit-déjeuner du dimanche matin de Yamina : Olives au pesto. Ne vomissez pas.

  

 

Il est déjà temps de tout ranger, et direction le parking de la gratuité pour récupérer la voiture et tout remballer. Notre prodigieuse efficacité – et le fait qu’on n’ait pas besoin de faire le ménage – nous ferons arriver à la salle avec plus de quinze minutes d’avance sur l’horaire de la ronde. Du jamais vu ! (surtout quand c’est moi qui conduis). Les orgas en sont restés bouche bée.

Cette fois, nous jouerons contre Poitiers, les favoris du tournoi. Ils nous remettront un peu à notre place, mais nous nous en sortons avec un 2-0 pas trop dégueu. Et comme Laura n’a pas l’intention de manger, elle décide de continuer à jouer jusqu’à 13h15 – heure prévue de la reprise. Pour le midi, pas de pizza, alors on reprendra à 14h avec une carence en gras et en chocolat, pour faire face cette fois à Médoc, une équipe toujours aussi sympa, deuxièmes favoris du tournoi, contre qui nous nous défendons encore de notre mieux : 2-1, c’est pas gagné, mais c’est déjà bien, bravo Karèle !

Les appariements n’auront pas été de notre côté cette fois-ci (on ne peut pas toujours avoir un Molter), mais malgré l’échec de notre remontée habituelle, nous avons quand même bien défendu notre place. En prime, nous avons réussi à finir la dernière ronde en moins de 4H, ce qui nous permettra de partir avant 18H et donc, pour ceux qui ne sont pas à l’électrique, d’arriver avant minuit ! Pour les autres, il faudra faire face aux recharges sur le trajet, avec attaques impromptues de caca de moineau maléfique.

Bref, on se maintient. Et le pire dans l’histoire ? Il faudra sans doute revenir à Bordeaux l’an prochain.